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Millésime 2008

Le millésime 2008 fut assurément un des plus difficiles et des plus exigeants de ces dix dernières années voire même, selon certains, du dernier quart de siècle.

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Ci-contre : Terrasses dans le Spitzergraben

En bas : Spitz vu de la Rotes Tor

© P. Krier


 

Autriche - Riesling & Terroir (suite)

Sur un plan esthétique, mais qui traduit évidemment une réalité fonctionnelle, on est frappé, en débouchant dans ces vignobles, par deux aspects inhabituels : l’enherbement systématique des vignes, parfois même sous le rang, et les plantations en terrasses parallèles aux courbes de niveau. Cet aspect confère aux coteaux un habillage aux rayures vertes d’un effet saisissant pour qui est habitué aux lignes de rangs grimpant vers le ciel des collines allemandes et alsaciennes. On connaît les raisons de telles pratiques : l’enherbement fait obstacle à l’érosion, absorbe une partie de l’humidité superficielle et concurrence la vigne en surface, poussant celle-ci à chercher les éléments nutritifs plus en profondeur, là où les éléments spécifiques au terroir pourront être assimilables. Outre un impact réel sur la stabilité des terres, l’aménagement des coteaux en terrasses facilite grandement le travail de la vigne apportant un certain confort d’accès et de mouvement. Pour avoir arpenté de bas en haut, certains coteaux, tant en Allemagne qu’en Autriche, on voit la différence au niveau de la dépense d’énergie ! Reste la question de l’ensoleillement : des rangs verticaux sont-ils mieux adaptés à capter un maximum de lumière que les rangs horizontaux ? La question n’est pas tranchée, mais l’étroitesse des terrasses et leur superposition empêche sans doute que les rangs se fassent trop d’ombre.  

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