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A propos du remembrement

Rarement un projet de ce type et de cette ampleur n'avait été mis en oeuvre en matière de viticulture. Les Luxembourgeois ont réussi à le mener à bien en un bon quart de siècle.

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Riesling 2008

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Grand Duché de Luxembourg


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Ci-contre :

La vallée de la Moselle entre Machtum et Ahn

© P. Krier

 

Grand Duché de Luxembourg - Introduction

Est-il trop petit, de moindre qualité, mal distribué, mal défendu ou tout cela à la fois, le vignoble luxembourgeois semble tellement insignifiant qu’il est quasi absent du monde viticole international. A quelques rares exceptions près, on cherchera en vain, en dehors du pays, les meilleurs crus des viticulteurs chez les cavistes ou sur les bonnes tables ; et même au Grand Duché, il n’est pas évident de les acquérir en dehors du domaine. Symptomatique également le fait qu’il soit ignoré des grands magazines ou livres dédiés au vin. Problème d’image, d’identité ou constat plus inquiétant que sa qualité actuelle ne lui permet pas de jouer le moindre rôle sur cette scène ? La question reste posée…  

A plusieurs égards, pourtant, ce vignoble ne manque pas d’atouts : conditions climatiques et géologiques, mentalité et engagement des producteurs, encépagement adapté : peut-être manque t-il simplement une figure de proue emblématique pour déclencher la reconnaissance à l’extérieur des frontières du pays. Les grands ducaux ont très vite pris conscience qu’il fallait d’une manière ou d’une autre distinguer officiellement les bons vins si l’on voulait promouvoir une viticulture locale de qualité.

C’est ainsi que naquit en 1935 la notion de « Marque Nationale » qui équivalait grosso modo à l’octroi d’un certificat d’origine (AOC) à l’échelle du pays. En 1959, différents niveaux de qualité furent ajoutés ; c’est ainsi que l’on distingue désormais, par ordre croissant de qualité : « Appellation Contrôlée », « Vin Classé », « Premier Cru » et « Grand Premier Cru ». L’originalité du système réside dans le fait que ces certificats ne sont pas octroyés en fonction d’une origine quelconque ni de la richesse en sucres des moûts mais d’une dégustation effectuée par des instances officielles. C’est le nombre de points obtenus qui déterminera donc l’appellation. A noter que l’appellation « Premier Cru » ne peut s’appliquer ni aux cuvées (assemblages) ni aux cépages réputés moins qualitatifs comme le rivaner ou l’elbling.  

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