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Notes sur la loi

autrichienne du vin

(en très bref)

La législation autrichienne est une des plus complexes qu’il existe en raison de la superposition de deux concepts : la tradition germanique basant les niveaux de qualité sur la richesse en sucres des moûts et la mise en application récente des appellations contrôlées (« Districtus Austriae Controllatus » - en abrégé : « DAC »).

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Focus :

Riesling 2008

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Autriche


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Ci-contre :

Weissenkirchen vu du ried Achleiten (Wachau)

© ÖWM - Mark

 

Autriche - Introduction

Pétri des notions d’appellations contrôlées, on s’étonnera que les récentes réglementations autrichiennes ne s’occupent guère de délimiter avec précision les terroirs et s’attachent uniquement à définir les conditions de production et certaines caractéristiques du vin « fini ». En réalité, c’est le détail qui fait défaut. Les grandes zones de production (Wachau, Kamptal, Traisental,…) quelquefois assorties de la qualité officielle de DAC, soit « Districtus Austriae Controllatus », sont parfaitement définies et cela suffira sans doute pour se conformer à la législation européenne. L’amateur, lui, reste sur sa faim : les limites exactes des différents crus, dont le nom figure la plupart du temps sur la bouteille, leur superficie exacte, restent souvent incertaines car les différentes sources donnent des indications qui, sans être franchement contradictoires, sont parfois confuses.

Est-ce fondamental ? Peut-être pas car les caractéristiques climatiques ou géologiques sont unanimement et parfaitement reconnues et diffusées. Inconfortable et déconcertant ? Assurément pour qui aime à effectuer un relevé de terrain aussi précis que possible. Et, comme souvent, la dénomination cadastrale stricte, si elle existe, n’est pas toujours en rapport avec la dénomination de référence qualitative au sens viticole. Chaque comité d’appellation y va donc de ses propres délimitations, plutôt officieuses, tout comme d’autres associations de producteurs qui vont y mettre leur grain de sel en initiant une nomenclature qualifiante de certaines parcelles de « grand premier cru » ou « premier cru ». A vrai dire, on touche ici du doigt les différences culturelles existant encore, surtout chez le consommateur lambda, entre les pays germains et les pays latins : le français appréciera « un grand cru de nuits-saint-georges» ; l’autrichien se régalera d’un « excellent grüner veltliner rafraichissant de la Kremstal»…

Même si elles tendent de plus en plus à se rejoindre, les législations prennent encore largement en compte la tradition populaire.  

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