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Repas chez Simone et Daniel Docquier ce 21 juin 2020

Tous les vins sont servis à l’aveugle (deux par plats) puis sont dévoilés avant de passer à la séquence suivante. A l'apéritif, en revanche les trois champagne seront servis séparément, toujours à l'aveugle.


(Mises en bouche : crêpes pontaven au pesto basilic, panacotta au foie gras, espuma de mangue, tartare de saumon, tortilla maison, potage de fanes de radis)

Champagne Laherte « Les 7 »
Cépages : 10% Pinot Gris (fromenteau), 18% Chardonnay, 18% Meunier, 15% Petit Meslier, 8% Arbanne, 14% Pinot Noir, 17% Pinot Blanc. FA en barriques sans malo. Elevage sur lies fines pendant 6 mois.
Assemblage de plusieurs années : 60% des vins de l’année sont ajouter à 40% d’une réserve perpétuelle des années antérieures (depuis la première récolte en 2005). Dosage : 4 gr. Dégorgement 10/2014.
Premier nez un peu réduit qui s’ouvre ensuite sur des arômes d’agrumes jaunes (citron, pamplemousse) , de craie, de verveine et de fleurs des champs. On a une impression de belle élégance retenue et distinguée.
La bouche est vive, tendue avec une acidité marquante évoquant le citron vert et la rhubarbe. C’est élégant, vertical mais pas d’une concentration énorme. Fin de bouche très pure et salivante. Persistance correcte sans plus.
Accord impeccable avec le tartare de saumon où les deux acidités (plat et vin) se fondent et s’annulent pour laisser ressortir les arômes.

Champagne Roederer Blanc de Blancs Vintage 2008
100% chardonnay. FA partiellement en barriques (15 à 20 %). Pas de malo. Elevage de 5 ans sur lies. Dosage 8 à 10 gr.
Bouquet moyennement expressif sur le biscuit avec un léger rôti. Il se complexifie par la suite en proposant zeste d’agrumes, verveine, abricot sec et herbes aromatiques sur lesquelles surnagent quelques nuances de fumée.
En bouche, on trouve une bulle présente mais fine et des notes boisées marquées en rétro que l’on n’avait pas perçues au nez. L’ensemble est crémeux, rond avec un équilibre axé sur la plénitude du fruit mûr.
Fin de bouche salivante qui redresse le vin et belle longueur sur la noisette et des amers  assez marqués (asperge).

Champagne Egly-Ouriet Brut Grand Cru 2002
Assemblage 70% pinot noir et 30% chardonnay. FA en barriques pas de malo. Vieillissement 118 mois sur lattes. Dégorgement 05/2013. Dosage 2 gr.
Couleur assez soutenue et premier nez pas très bavard avec un côté légèrement oxydatif. L’impression de maturité et de richesse est ensuite omniprésente et se décline sur l’abricot, des épices presque orientales, le quinquina et une pointe de fruit rouge.
Le côté crayeux est escamoté.
La bouche est, on s’en doutait, toute en puissance et ampleur. C’est large, rond et vineux, presque opulent au détriment de l’énergie vitale attendue mais le vin a des arguments qui compensent cette dynamique mesurée d’autant plus qu’une belle acidité ressurgit en fin de bouche.
Grande longueur sur des amers de classe. Champagne de grand format et grand vin où la bulle (très légère) apparaît presque comme accessoire.

(Dos de cabillaud, tuile aux herbes, beurre blanc)

Domaine Jean-Paul et Benoît Droin Chablis Grand Cru Grenouille 2011
FA pour partie en cuve inox et pour partie en fût. Malo effectuée. Assemblage des différents lots après élevage de 8 à 10 mois.
Bouquet assez discret sur la pêche de vigne et le citron vert ainsi que les herbes un peu sèches. Le nez évolue constamment entre fraîcheur végétale et fraîcheur fruitée puis propose quelques nuances plus florales. C’est très classe et très élégant.
En bouche, le vin est net, précis, juteux avec du répondant sans être d’une grande tonicité. Ce n’est pas d’une grande concentration mais plutôt aristocratiquement subtil. Equilibre magistral. Finale superbe de classe mais qui tend à un peu tomber dès que le vin se réchauffe dans le verre.
Persistance correcte donc, sans plus, mais ce la reste un très beau vin.

Domaine Jean-Paul et Benoît Droin Chablis Grand Cru Les Clos 2011
Vignes de 30 ans. FA pour partie en cuve inox et pour partie en fût. Malo effectuée. Assemblage des différents lots après élevage de 8 à 10 mois.
Bouquet épanoui avec encore une trace de boisé parfaitement intégrée qui lui confère un petit côté « apprêté ». Senteurs de fleurs et d’herbes odorantes puis d’agrumes confits avec des nuances minérales. Donne une impression de maturité qui enveloppe les narines.
Cela se confirme en bouche. C’est concentré, rond et ample avec une grande netteté et beaucoup de fraîcheur. L’équilibre est parfait et l’ensemble bien savoureux avec un côté enveloppant qui tranche avec le style plus aérien de son compère Grenouille
mais le vin abat des atouts tout aussi intéressants qui finissent par emporter encore davantage l’adhésion. Très belle longueur juteuse. Très beau vin, parfait sur le plat. 

(Filets de cailles caramélisés, sauce fromage blanc et feta, coupelle de crudités)

Domaine Georges Roumier Chambolle Musigny 2008
Bouquet d’abord sur les fruits noirs (mûre), la ronce avec un côté sauvage puis notes de fleurs séchées, herbes aromatiques et griottes. Trace d’élevage et curieuse nuance de cendre complète un tableau assez complexe et expressif.
La bouche est fine et acidulée avec des petites baies rouges en rétro. Belle fraîcheur globale fondée sur une certaine raideur enrobée que le vin assume sans problème. De la délicatesse dans la fermeté et belle persistance tout en finesse.
Très beau vin au niveau attendu d’un premier cru alors qu’il s’agit d’un simple village.

Domaine Jacques-Frédéric Mugnier Chambolle Musigny 2008
Joli nez sur les fruits mûrs (cerise, fraise) un peu compotés. Pointe d’herbes aromatiques mâtinées d’épices et d’un peu de fumée. Au réchauffement, on perçoit quelques note d’orange. C’est élégant.
La bouche est ronde et fraîche. Les tanins sont bien fondus mais peinent toutefois à soutenir un jus qui manque un peu de caractère et de fond. Cela rend le vin exagérément évanescent voire flou et creux en milieu de bouche.
Longueur correcte sans plus mais sans raideur ni notes végétales ce qui finalement rend le vin assez agréable.

(Rigattoni sauce poivron et feta)

Angelo Gaja Barbaresco 2004
Nebbiolo 100%. Vignobles sur les communes de Treiso et Barbaresco. Elevage en barriques pendant 24 mois puis en bouteilles.
Bouquet complexe et disert sur les fruits noirs, les épices et les herbes aromatiques (thym, romarin) avec des notes de café et de chicorée. Un coup de menthe pour rafraîchir et des nuances plus viandées en sous-main complètent le tableau.
La bouche est pleine avec une mâche importante due à des tanins gras et rudes mais qui ne sèchent pas et finissent par s’assagir au réchauffement dans le verre. On a malgré tout du jus et de la fraîcheur avec un beau retour fruité en milieu de bouche. Ensemble équilibre sur un mode énergique.
Persistance élevée sur le fruit. Très beau vin à la personnalité affirmée et qui doit sans doute encore vieillir pour se révéler complètement.

Bodegas Vega Sicilia Unico Reserva Especial 2015 (V15 : 1994/1996/2000)
80 % tempranillo et 20% cabernet sauvignon. Elevage de 12 mois en barriques de chêne français (en grande partie bois neuf) puis en foudres de chêne américain (assemblage des 3 millésimes par la suite) puis enfin en bouteilles.
Premier nez intense, balsamique avec un élevage marqué mais de grande classe. On dénote des senteurs de cèdre, de tabac aromatique et d’épices doucement chaleureuses avec du chocolat et du café au lait froid. Le fruit rouge, présent, reste à l’arrière plan en dehors de notes d’orange sanguine d’un assez bel effet. Superbe élégance.
La bouche est dense, onctueuse et donne une sensation d’homogénéité parfaite avec le nez. Les tanins sont mûrs et parfaitement couverts. Au départ dans la séduction immédiate et un peu « facile », le vin évolue favorablement vers davantage de puissance et d’étoffe mais aussi vers un côté plus éthéré avec un peu d’alcool ressenti qui accentue son côté chaleureux sans enlever quoi que ce soit à sa classe intrinsèque.
Belle mais pas exceptionnelle longueur. Vin de haute stature, objectivement grand, que l’on portera au pinacle si on adhère complètement au style (ou que l’on appréciera avec davantage de distanciation dans le cas contraire, ce qui est mon cas…)

(Côtes d’agneau en croûte de sel, radis confits, carottes et mange-touts)

Angelo Gaja Langhe Sperss 2004
Nebbiolo (avec un peu de barbera ?). Vignoble sur la commune de Serralunga (cru Marenca en zone barolo principalement). Elevage en barriques pendant 30 mois.
Grand nez, puissant et complexe, sur la liqueur de cerise, les fleurs séchées, les herbes aromatiques, le café et la vanille. Avec le réchauffement dans le verre s’ajoutent des notes balsamiques avec une pointe de menthol, le thé vert, l’eucalyptus et un côté plus végétal évoquant la rafle. En plus d’être puissant, c’est presque paradoxalement tout  aussi élégant et presque subtil.
En bouche, si l’attaque demeure bien ferme, la suite se montre juteuse et bien fraîche malgré des tanins encore bien marqués mais dont la qualité est bluffante et et confère stabilité et chair veloutée à l’ensemble. C’est concentré, savoureux et d’un équilibre impeccable.
Belle longueur mais la persistance est toutefois loin d’être interminable.
Vin exceptionnel.

Bodegas Vega Sicilia Valbuena 5° 2005
75 % tempranillo et 15% merlot. FA en cuve inox puis élevage de 5 ans en fûts et foudres de chêne français et américain (en partie de bois neuf) puis en bouteilles.
Nez d’emblée expressif et séducteur sur le bois fin, les épices douces (cardamome, cannelle, muscade) et les herbes aromatiques. L’élevage est bien intégré mais très présent malgré tout. Le fruit reste à l’arrière plan et on ressent un certain manque de complexité car la plupart des arômes tirent dans le même sens.
La bouche est ample et douce, sans la moindre aspérité ; la chair suave, l’équilibre irréprochable. Rien ne dépasse (même si rien ne s’impose en négatif ) et cela rend le vin un peu ennuyeux (et la « confrontation » - difficile - avec les deux précédents n’arrange rien).
Longueur de belle ampleur.

(Plateau de fromages)

Domaine Lucie et Auguste Lignier Clos de la Roche 2008
Bouquet très parfumé mais relativement discret sur les fleurs (pivoine) et les fruits rouges (fraise, framboise). Une pointe de fumée et ses senteurs d’herbes aromatiques ajoutent du caractère. C’est net, profond et d’une élégance superlative.
La bouche est toute en délicatesse, ciselée, avec une énorme finesse de matière qui tapisse tout le palais. C’est plutôt en demi corps mais plein de jus et de fraîcheur avec des tanins de grande finesse mais aptes à donner de l’assise au vin.
Equilibre magistral. Finale sur la fraise des bois d’une persistance et d’une fraîcheur étonnante. Grande bouteille à point et un des deux vins de la journée avec le Sperss de Gaya.                                                                                                                                 
Domaine Dujac Clos de la Roche 2008
Bouquet très expressif et intense sur un panier de fruits mûrs, la liqueur de fraise et la crème de framboise. Tout cela est enjolivé de notes florales du plus bel effet. Superbe élégance séductrice qui fait oublier un léger manque de complexité.
En bouche, l’attaque se fait fine tout en demeurant plutôt ronde. La suite propose une belle concentration avec une matière assez dense mais déliée et des tanins tellement fondants que l’ensemble apparaît d’une souplesse étonnante.
Le revers de la médaille est que le vin donne au réchauffement une impression de manque de rigueur et de droiture qui perturbe sa stature globale. Finale éthérée de bonne longueur mais sans plus. Très bien malgré tout si on le déguste frais.

(Gâteau glacé)

Ca’ Del Bosco Franciacorta Satèn 2015
Assemblage de 85% chardonnay et 15% pinot blanc. FA en barriques puis première maturation sur lies en tank pendant 7 mois avant tirage et repos sur lies pendant 4 ans. Dosage 0,5 gr.
Le nez propose beaucoup de fruit (principalement pêche et pomme mûre) et un peu de fleur blanche mais manque de réelle complexité et reste en surface. C’est séducteur mais sans caractère affirmé.
Après une bulle d’emblée agressive (mais qui s’assagit vite, heureusement), la bouche continue à proposer ce beau fruit, encore arrondi par une impression de SR, alors que le vin n’est pas dosé.
Ce n’est pas vraiment dense ni concentré mais le vin arrive malgré tout à capter l’attention jusqu’à la finale bien persistante. Voilà une bouteille qui abat de belles cartes à condition de se laisser porter et de ne pas tenter de comparaison
inévitablement boiteuse avec d’autres effervescents. Parfait sur la glace.

 

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