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Repas chez Simone et Daniel Docquier ce 27 septembre 2020

Tous les vins sont servis à l’aveugle (deux par plats) puis sont dévoilés avant de passer à la séquence suivante. A l'apéritif, en revanche les vins seront servis séparément, toujours à l'aveugle.


(Mises en bouche apéritives)

Champagne Bollinger Grande Année 2008
Bouquet aérien et subtil, mûr, avec de l’abricot et de la pomme, des fleurs jaunes, du safran et une pointe de craie et d’encens. C’est net et pur et tout légèrement oxydatif. En bouche, la bulle est fine, la matière bien enrobée et l’ensemble de grande fraîcheur malgré une puissance certaine. Elégance superlative, construction au milimètre et grande persistance dynamique. Grand champagne.

Champagne Eric Rodez Les Beurys et Les Secs Pinot Noir 2008
Vignes de 35 ans ; pas de malos ; élevage en barriques ; dégorgement 2018
Nez profond et complexe associant les fleurs blanches, une pointe d’iode et de noisette fraîche ainsi que la pomme bien mûre. C’est expressif et assez séduisant sans être particulièrement fin. La bouche est fruitée, puissante et tonique. Les bulles sont évanescentes mais le vin est bien campé sur une structure solide. Droit et long avec une note de cerise marquée en fin de bouche.

Domaine Serge Laloue Sancerre Blanc Le Cul de Beaujeu 2014
Bouquet discret sur les agrumes (pamplemousse rose principalement), la pêche jaune et les fruits de la passion. Cela s’ouvre ensuite pour exprimer des nuances plus florales et miellées par-dessus le fruit de départ en y ajoutant également des notes minérales prégnantes. La bouche est massive, droite, mais avec un petit gras bienvenu pour enrober le côté pierreux qui subsiste tout du long accompagné d’une retro fin de bouche sur le végétal mentholé. Persistance de bonne longueur mais pas exceptionnelle. Très Joli vin au caractère bien affirmé.

Domaine Les Bottes Rouges  Jean-Baptiste Ménigoz Côte du Jura Face B 2016 (Savagnin Ouillé)
Premier nez curieux évoquant d’abord le poisson cru à l’étal pour évoluer assez vite vers des notes plus salines et iodées. L’association ultérieure avec des senteurs de fleurs jaunes et de pomme trop mûre puis de citron / pamplemousse interpelle et le rend inclassable d’autant que flottent par-dessus des nuances de champignon frais. Ce n’est pourtant pas désagréable. La bouche est franche et acidulée, stricte et tendue avec beaucoup de fruit et une belle concentration. Très belle longueur tonique.

[Filet d’aiglefin aux agrumes, sauce aux herbes, truite fumée et rillettes de poisson]

Domaine Albert Grivault Meursault Clos des Perrières 2008
Bouquet évolué où traînent encore des traces d’un élevage marqué. On perçoit quand même des senteurs de miel et d’agrumes confits avec de la pomme au four et un soupçon d’encaustique. La bouche est dense, ferme, assez grasse et légèrement acidulée. Il y a du vin mais le bois présent  empêche le fruit de s’exprimer et, finalement, l’ensemble reste assez lourdement à terre, sans ressort. Sans être franchement décevante cette cuvée laisse sur sa faim par manque de dynamisme et de complexité.

Domaine Trimbach Riesling Cuvée Frédéric Emile 2008
Premier nez mentholé qui évolue vite vers des notes terpéniques insistantes avec des nuances fumées et de silex frotté. Parallèlement, s’installent de puissantes senteurs d’agrumes confits. La bouche est exceptionnellement concentrée, compacte et tranchante jusqu’à la longue tenue finale sur le citron vert. Impressionnant et impactant mais finalement peu complexe. Cela manque de délié et de séduction pour mon goût.

[Intermède]

Domaine Ottin Val d’Aoste Fumin 2015
Le nez propose d’abord des senteurs fumées et torréfiées avant de basculer sur les fruits compotés, les épices et des notes plus végétales couplées à un peu de bois. La bouche est ferme, dense et concentrée mais relativement austère en raison d’amers assez marqués. Néanmoins, le vin conserve suffisamment de fraîcheur. Fin de bouche sur la fraise cuite avec une belle longueur. Sur la réserve et sans l’attrait habituel de la cuvée.

[Tarte fine à la tomate et jambon San Daniele]

Château de Pibarnon Bandol 2004
Bouquet complexe sur les fruits rouges mentholés, le cuir, le tabac, un soupçon d’olive noire et une petite note plus éthérée d’alcool. La bouche est superbe de finesse et d’élégance. A nouveau l’alcool est légèrement perceptible mais sans gêner la dégustation. Au contraire, il semble donner un peu de velouté aux tanins qui sont soyeux et fondants. L’ensemble est gourmand, séducteur et plein de fraîcheur malgré un profil légèrement « sudiste ». Grande longueur fruitée. Excellent.

Domaine De La Grange des Pères 2008
Elevage noble au premier nez avec un côté sombre de tabac noir. Ensuite, le fruit émerge, bien mûr et presque confituré saupoudré d’épices douces. C’est profond mais pas d’une énorme complexité. La bouche est solide et concentrée avec beaucoup d’ampleur et de puissance. Les tanins sont parfaits. Malgré son côté chaleureux voire un peu alcooleux, le vin propose une belle fraîcheur fruitée et se termine persistant sur des notes de tabac et de cannelle.

[Caille rôtie, haricots verts et salade liégeoise revisitée]

Domaine des Lambrays Clos des Lambrays 2006
Bouquet délicieusement aromatique associant les traces boisées d’un élevage de grande classe à un plat de fruits rouges macérés dont une superbe framboise bien mûre émerge avec insistance. Des notes de menthe fraîche ajoutent du peps à ce nez plein d’éclat. La bouche n’est pas en reste avec des tanins d’une qualité de soyeux exceptionnelle. C’est ample, concentré, délicat, savoureux. Le vin tapisse longuement la bouche dans une très belle élégance de style. Excellent.

Marchesi Antinori Tignanello 2007
80% Sangiovese élevé en barriques de 300 l (1/3 neuves), 15% Cabernet Sauvignon, 5% Cabernet Franc élevés en barriques bordelaises neuves

Bouquet encore fermé dont la complexité ne se révèle que parcimonieusement. On perçoit des senteurs d’encens et de menthe poivrée puis de fruits rouges confiturés avec des nuances plus végétales de tabac et d’écorce et une touche épicée. Le boisé n’est pas dominant et se fond parfaitement dans l’ensemble. La bouche est ferme et musclée. L’alcool, bien présent, ne joue pas les premiers rôles et se tient en retrait. La matière reste fraîche et n’est pas massive grâce à un beau grain de tanin mais il y a quand même de la mâche. Le vin est clairement sur la réserve et sur l’extrait plus que sur le jus. Très bon mais à attendre pour encore plus de plaisir.

Maison Joseph Drouhin Grands Echézeaux 2008
Prise de contact difficile pour ce vin : nez renfrogné et un peu poussiéreux, bouche légèrement dissociée et verte. Heureusement cela va s’arranger. Le bouquet exprime alors du fruit rouge frais (framboise, cerise, groseille, grenadine) assorti de notes végétales et florales assez discrètes. La bouche est finement acidulée mais sans verdeur excessive. Les tanins sont lisses et ne perturbent en rien une matière fluide et juteuse mais qui ne manque pas de fond. Très belle finale, persistante, sur l’amande et les épices. Finalement, voilà un vin peu complexe mais bien construit et somme toute très agréable aujourd’hui.

[Mini tournedos et effiloché de bœuf, légumes de saison]

Az. Agr. Paolo Scavino Barolo Rocche dell’Annunziata 2001
Bouteille aux abonnés absents sans que l’on ne puisse mettre le doigt sur un souci particulier (bien que certains évoquent des notes de colle, de volatile, de bouchon défectueux mais sans certitude évidente). C’est même très loin de ce que peut donner théoriquement un cru de barolo de ce format. Le vin apparaît éteint et neutre même si le volume et la structure de bouche laissent présumer du niveau qu’il a eu, qu’il aura, ou qu’il devrait avoir… Dommage. Peut-être ED

Domaine Trapet Père et Fils Latricières-Chambertin 2007
Bouquet éthéré sur l’encens, les fruits confits (prune et cerise), la purée de châtaigne et les épices douces. Côté oriental un peu renforcé par les effluves d’alcool, légères mais présentes. Séducteur. La bouche joue sur la finesse et la délicatesse car les tanins sont bien mûrs et fondus. C’est assez concentré, avec une amplitude renforcée par la perception d’alcool. Il y a une certaine fraîcheur mais l’ensemble reste chaleureux, quoique sans excès. Longueur correcte sans plus. Beau vin malgré tout.

Domaine Georges Vernay Côte-Rôtie Maison Rouge 2006
Bouquet discret sur les fruits rouges enrobés d’une pointe de bois à la torréfaction sombre puis de jambon fumé. Suivent les herbes sèches et les épices. Sans être brouillon, le nez manque un poil de définition. En revanche la bouche est d’une netteté exemplaire avec une texture tannique superbe et un équilibre parfait. C’est juteux et frais avec du ressort et une finale fruitée bien persistante. Très belle bouteille.

 

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