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Visite du Péloponnèse - Partie 1 - Juillet 2018 - Laconie

 

Domaine Theodorakakos (suite)

Outre le vrac qui représente la moitié de la production, le domaine embouteille bon an mal an 150 000 cols dont 20 à 25 % sont exportées (principalement dans la diaspora grecque en Amérique du Nord, en Allemagne et en Grande-Bretagne). Exporter est la condition indispensable pour atténuer les effets de la crise même si on constate que la vente locale est plutôt en augmentation grâce à l’essor du tourisme. Sur le marché grec, le vin en vrac est aussi en augmentation par rapport à la bouteille et l’enjeu est d’en proposer un de qualité à prix correct qui valorise cette qualité.
L’oenotourisme, en tant que tel, reste toutefois peu développé car les domaines de Laconie sont assez distants les uns des autres et il est malaisé d’organiser des excursions vraiment dédiées au vin. En revanche, on pourrait s’orienter vers de l’agrotourisme, au départ de Gythio ou Monemvassia, en se calant sur l’histoire riche de la région et en combinant randonnées en montagne, visites culturelles et visites de différentes entités de production agricole (olives, agrumes, vignes,..). Mais cela ne se fait pas car peu d’entre elles sont équipées pour l’organiser.
On constate également que la restauration locale s’intéresse peu au vin, encore moins aux vins de la région, et il est très rare d’y trouver une carte un peu élaborée et en plus, quand c’est le cas, les prix sont souvent dissuasifs. Nikos Theodorakakos en est parfaitement conscient : « c’est une faiblesse qu’il faut corriger à l’avenir », dit-il.
« A condition de se pourvoir d’un équipement technique adéquat (plus d’un million et demi d’euros en l’occurrence), on n’a rien à envier à d’autres région viticoles, connues dans la monde, car on a maintenant tout en main pour faire un vin excellent. Et l’avenir n’est pas si sombre qu’il y paraît surtout si l’on peut profiter de la renaissance de la malvasia pour ouvrir l’appellation ; finalement ce sont les mêmes cépages que chez nous ».


Les vins sont vinifiés à basse température et les levures indigènes ne sont pas assez efficaces pour le faire donc il préfère recourir à l’emploi de levures de culture pour soutenir les fermentations en adéquation avec chaque cépage dont il ne faut pas trahir non plus les caractéristiques. Il faut respecter la matière première et un vin bio doit être au moins aussi bon qu’un traditionnel. Il se méfie des vins naturels car les risques de dégradation sont trop importants.

 

 

 

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