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Une nuit de réveillon dédiée au whisky - Notes de dégustation

whisky

L’esprit est de partir du moins tourbé vers le plus tourbé pour ne pas « tuer » les alcools plus fins

Première série

Un whisky étonnement délicat et subtil avec des notes fruitées de citron, framboise et cerise et de l’anis en rétro. Malgré une certaine discrétion plus miellée en milieu de bouche, il retrouve un bel allant en finale avec des nuances plus salines. Whisky fin et précis tout du long.

C’est également assez réservé au nez mais dans un tout autre registre. Des senteurs de fumée, d’âtre froid et de bacon sont complétées ensuite par les fruits exotiques mûrs, mangue et banane rôties puis les fruits secs frais. Finale pleine ressort où ressort davantage le poivre et les notes salines.

Demi fût choisi par un caviste importateur et mis en bouteilles  hors distillerie pour l’anniversaire de son entreprise. Il en existe en tout et pour tout 120 bouteilles…
La classe de cette sélection s’impose comme une évidence dès le premier nez et la première mise en bouche. Le bouquet est expressif et complexe avec une tourbe présente mais discrète. On a plutôt des notes de fumée, d’iode, de cendre froide et de viande grillée avec une pointe terpénique ; puis la poire et le foin, enfin la vanille. La bouche est ample et puissante avec un équilibre magistral et une belle persistance salée élégante.

Le premier nez est plutôt violent et sauvage mais il se civilise vite pour laisser place aux épices (thym, romarin) et aux fruits noirs. Cela reste piquant mais c’est moins tourbé qu’attendu. Finale boisée et empyreumatique. C’est relativement facile d’approche et somme toute une bonne entrée en matière (gamme) pour qui veut découvrir à bon prix les malts d’Islay.


Deuxième série

Whisky bien plus suave et complexe que le Laproaig qui l’a précédé et somme toute, plus intéressant dans cette gamme de prix. C’est rond et miellé sans excès avec des arômes de poire, melon, ananas et citron confit mais aussi de bruyère et de vanille. L’équilibre entre les notes tourbées et fruitées est remarquable mais l’ensemble manque peut-être un poil de peps et de profondeur.

Bouquet dense et précis sur les agrumes, les notes florales, le menthol, le pain grillé et les notes salines. La bouche est tranchante, stricte, longiligne avec un alcool bien intégré. L’ensemble fait preuve de fraîcheur et d’élégance. Une architecture séduisante et bien dessinée. Finale légèrement tourbée et épicée qui ajoute au charme de cette très belle bouteille.

Nez classique fume / tourbé s’orientant vers la noisette grillée et le tabac avec une touche florale. C’est plutôt retenu comparé à d’autres mises d’Ardberg (on a l’impression que les chevaux sont bridés) et l’ensemble manque d’un peu de tonus. En revanche, la bouche est élégante, ronde et la finale très longue. Coincé entre deux « monstres », il peine un peu à s’exprimer malgré une belle balance entre notes saline et épicées

Après un début medicinal (camphre et encaustique), les arômes évoluent vers l’iode, la noix (notes oxydatives qui font penser à un vin du Jura), la pierre mouillée, les agrumes et les raisins sultana. La bouche est ample, puissante sans excès avec de la personnalité et de la complexité en rétro (chocolat, caramel, café s’ajoutent aux premiers). Finale longue et riche Grande classe.

Troisième série

Premier nez discret sur l’alcool à brûler puis cela s’épure vite sur l’orange confite, le rancio noble, les épices qui équilibrent une tourbe saline qui n’est pas aussi dominante que prévu. C’est très puissant sans être violent ni rustique. La mâche est ronde, mûre et gagne en présence au fur et à mesure de la dégustation. Très belle bouteille complexe et élégante.

Nez précis et très élégant sur le citron, le miel, le jasmin, le sel et l’iode. La bouche est charpentée et douce à la fois, plus « marine » qu’attendue en rétro. Finale sur le caramel et la fumée avec une petite amertume qui la redresse. Bien plus intéressant à mon avis que le classique 16 ans.

Bouquet puissamment tourbé, terrien avec du tabac noir et de la suie mais aussi le cuir, les fleurs séchées, le miel et la réglisse. Quoique bien structurée, la bouche n’est pas carrée mais se monte au contraire savoureuse et déliée. Le caractère revient en finale avec des prolongements importants sur le havane et la fumée de tourbe.

 

 

 

 

 

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